Né le 2 juillet 1925 à La Marsa, est un avocat et homme politique tunisien.
Né dans une famille de riches propriétaires terriens rattachée à la haute bourgeoisie tunisoise d'origine monastirienne, Mestiri est le fils de Taher Mestiri et Khedija Kassar. Très jeune, il intègre dès 1942 la cellule destourienne de La Marsa en compagnie de Taïeb Mehiri. Il effectue ensuite des études de droit à Alger, de 1944 à 1948, puis à l'Institut d'études politiques de Paris et à la faculté de droit de Paris où il obtient sa licence. Dès 1948, il exerce le métier d'avocat à la cour de Tunis.
Membre de la fédération destourienne de Tunis en 1950, il collabore avec Bahi Ladgham et Hédi Nouira à l'hebdomadaire Mission (organe francophone du Néo-Destour). En janvier 1952, il devient membre de la direction transitoire clandestine du Néo-Destour (bureau politique) chargée de la résistance, aux côtés de Farhat Hached, Sadok Mokaddem, Mongi Slim, Hédi Nouira, Hédi Chaker, Jallouli Farès, Taïeb Mehiri, Mohamed Snoussi, Abdallah Farhat, Tahar Amira et Mokhtar Attia. En tant qu'avocat, il participe à la défense des militants nationalistes poursuivis par les tribunaux civils et militaires français, ce qui lui vaut d'échapper à une tentative d'assassinat par l'organisation terroriste de la Main rouge.
Il est chargé par le bureau politique de l'organisation et de la supervision des actes de résistance en collaboration avec Mohamed Derbal, Belhassine Jrad, Abdelaziz Chouchène, Youssef Bel Haj Frej, Habib Bellalouna, Hassen Ben Abdelaziz, Sadok El Matourchi, Taïeb Ben Belgacem, Houcine Bouzaiane, Taïeb Cherif et Hassen Lanouar. En décembre 1952, il rentre dans la clandestinité après l'assassinat de Hached et échappe à la police lancée à sa recherche suite à des poursuites judiciaires et à un arrêté d'éloignement.