Le journaliste et écrivain tunisien, Taoufik Ben Brik, a présenté, mercredi matin, son nouveau livre «New York, banlieue de Tunis», lors d’une rencontre organisée au siège de l’Ugtt (Union générale tunisienne du travail), à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de sa création (20 janvier 1946).
A travers 100 pages, le récit, écrit en français, emporte le lecteur dans un périple à travers les quartiers populaires de la capitale comme celui d’Ettadhamen avant de passer vers les zones intérieures et les régions frontalières, à savoir le nord-ouest et le sud-ouest. Autant de zones où il décrit, au scalpel, la souffrance des populations démunies. 
Publié par «Sud Editions», le livre se veut un voyage géographique dans lequel l’auteur décrit la pauvreté et la marginalisation de ces régions bien qu’elles aient été «la première étincelle du déclenchement de la révolution du 14 janvier 2011». Des régions qui ont livré «des martyrs» mais qui sont restées «de véritables victimes des multiples gouvernements qui se sont succédé au pouvoir», selon ses propos.
Le livre donne la parole à environ 20 personnages véridiques travaillant dans des secteurs professionnels fragiles que Ben Brik a croisés pour évoquer leurs conditions de vie difficiles.
Parlant du titre, Taoufik Ben Brik a déclaré à l’agence TAP que Tunis qui a connu une série de grèves et d’assassinats après la révolution ressemble beaucoup à la ville new yorkaise qui a vécu ce genre d’événements auparavant.